Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Annie Bourgasser, contes pour petits et grands
29 mai 2019

Léonides

Aujourd'hui, ce n'est pas un conte que je partage, mais une chanson, pour vous parler d'un artiste qui m'a déjà beaucoup inspirée, Jeff Buckley. Je l'ai composée il y a exactement dix ans, en 2009. 

Le musicien, également auteur-compositeur et interprète, est né à la même date qu'une spectaculaire pluie d'étoiles filantes, les Léonides de 1966. En bonne étoile filante, il n'a fait qu'un court passage parmi nous avant de rejoindre ses semblables un 29 mai, victime d'un accident de natation. 

Dans un premier temps, j'avais commencé à écrire deux chansons, "Pluie de lumière" et "Reviens-nous". Ensuite, je les ai intitulées "Léonides 1" et "Léonides 2" et je les ai rassemblées, à l'instar de la chanson "Les Oiseaux" de Daniel Balavoine, constituée de deux morceaux.  

Léonides 1

 

Pluie de lumière

Nuit d’automne, de douceur, de clarté

Des étoiles en cascades

Mystérieuse ballade 

 

L’une qui brillait plus que les autres

Messager d’un monde de beauté

Pour atteindre le nôtre

Il fallait goûter l’air

 

            Dans un couffin

            Un nouveau-né

            Tâtait ses mains :

            C’est donc ça, la Terre ?

 

Arrivé avec les Léonides

Puis emporté pour quel Atlantide

Pas le temps de vieillir

À peine de grandir

 

            À la surface

            Ceux qui grimacent

            C’est pour faire face :

            Pourquoi les anges passent ?

 

Il n’y a pas de monde parallèle

Derrière le rideau éternel

C’est un univers

Perpendiculaire

 

Tout l’amour du monde

Bien malin qui sait comment y répondre

En échange de rien

Présent au quotidien

 

            Bruissement d’ailes

            Parfums qui dansent

            Caresse intense :

            Dieu, que cette âme est belle !

Léonides 2

 

Bien plus sûrement que les tables tournantes

Les larmes appellent les étoiles filantes

Peut-être lancent-elles des milliers d’arcs-en-ciel

 Autour des cœurs, qui se voient depuis le ciel

 

Quand on se croit seul, qu’on ose les lâcher

Dans le secret de ces nuits amputées

Après avoir souri à tout le monde

Qui peut savoir si un être vous sonde ?

 

Reviens-nous, si jamais tu as le temps           

Reviens-nous, si jamais l’envie te prend           

Reviens-nous, oh oui, reviens-nous           

Reviens-nous, mon désarroi est énorme           

Reviens-nous, sous n’importe quelle forme           

Mais reviens-nous !           

 

Sans nous brusquer, dans nos vies en détresse

S’est installée cette infinie tendresse

Toute notre science refusait de te voir

Ah, quelle patience il t’a fallu avoir

 

Reviens-nous, si jamais tu as le temps          

Reviens-nous, si jamais l’envie te prend          

Reviens-nous, oh oui, reviens-nous          

Reviens-nous, énorme est mon désarroi          

Reviens-nous, sous quelque forme que ce soit          

Mais reviens-nous !          

 

Sublime étoile, aux lueurs écorchées

Toi qu’on blessa, tu reviens pour consoler

Tu t’envolas, chantant pour de l’amour

Vas-y, sers-toi, comble-toi à toujours, toujours...

 

jb lilac wine

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Je lis et relis les paroles de ces Léonides et je sens l'émotion me gagner. Comment ne pas être touchée face à tant de poésie. Laisser le temps des larmes, les laisser venir aussi. Combien ça compte dans ce monde où il ne faut pas montrer trop longtemps sa peine. Les larmes sont peut être des miroirs dans lesquels se voient les étoiles et leurs clins d'oeil devient le plus doux des arcs-en-ciel. Merci de ce partage . Je t'embrasse, de tout coeur.
Répondre
Annie Bourgasser, contes pour petits et grands
Publicité
Annie Bourgasser, contes pour petits et grands
Archives
Visiteurs
Depuis la création 4 433
Derniers commentaires
Publicité